
Demeurent les prières emmenées par le vent,
Quelques bouquets en fleur pour les petits nouveaux,
Et. Résonnent les pleurs au milieu des tombeaux.
A l'ombre de la peine, sous le marbre froid
Des cendres se promènent contre les parois,
Souffrances prisonnières enfermées à jamais,
Un brin rancunières d'avoir fini cramées !
Et. L'âme monochrome salue en passant
Ses anciens fantômes d'un air compatissant,
Le regard rempli de haine d'entendre au loin
L'écho des « je t'aime » et les larmes du chagrin.
Dans ces allées régulières de cailloux blanc,
Demeurent les prières emmenées par le vent,
Tendez l'oreille et écoutez les mésanges,
Ici s'éveillent le murmure des Anges
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